Dans le cadre de la politique algérienne d'ouverture et face aux exigences de compétitivité économique mondiale, le pays s'est engagé à hisser ses grandes villes au statut de métropoles, dans les espaces maghrébins, euro-méditerranéens, voire mondiaux. Il fallait d’une part, élaborer un passage qualitatif se traduisant par des acquisitions matérielles pour la ville et d'autre part, aboutir à une amélioration du cadre urbain et de vie des habitants. Au cœur de cette logique, une stratégie nationale d'aménagement et de développement territorial a vu le jour. En effet, le SNAT 2030 (Schéma National d'Aménagement du Territoire) a tracé pour la première fois les contours de la promotion d'une ville algérienne durable. La quatrième ligne directrice du SNAT stipule qu'il devient nécessaire "d'assurer le rattrapage des territoires à handicaps et d'anticiper la mise à niveau des zones qui peuvent se voir distancer par le jeu de la compétitivité" (MATE 2010)1 . Le renouvellement urbain apparait comme l'une des trois actions définies par le Programme d'Action Territoriale PAT18, afin de rétablir la ville dans ses dimensions fonctionnelle et symbolique. Cette stratégie engagée à l'échelle nationale, à l'aube du 21ème siècle, correspond à un véritable élan significatif.