Abstract
Drawing on intersectionality theory, the present study interweaves gender and ethnicity in order to examine the way in which ethnicity becomes part of the process of constructing different types of masculinities. It focuses on the most significant model of idealized masculinity - the combat soldier - which existing literature regards as unitary, homogeneous, and reflective of hegemonic masculinity. This article challenges the homogeneous image of the combat soldier and analyzes its diversity. The combat soldier's image is indeed composed of diverse masculinities that are created from an intersection between masculinity and ethnicity, or more specifically, from an ethnic organizational culture that serves as a means of creating an alternative legitimate image to hegemonic masculinity. The research examines two infantry brigades in the Israeli Defence Force (IDF) which, while they pursue the same ends and share the same training regimen, exhibit different cultures giving rise to divergent masculinities. The use of intersectionality theory enables one to deconstruct the homogeneous image of the combat soldier and bring to light additional categories that influence it. While the masculinity of one brigade [Paratroopers] represents hegemonic masculinity, the other brigade [Golani] represents an opposite, subordinate, masculinity. Moreover, intersectionality exposes the struggle of “the other” to become a legitimate identity, masculinity, and culture, through the construction of an alternative to the predominant view of masculinity.
Résumé
S'appuyant sur la théorie de l'intersectionnalité, la présente étude intègre genre et ethnicité dans une même analyse visant à montrer le rôle que joue le facteur ethnique dans le processus de construction de divers types de masculinité. Elle focalise sur le modèle le plus significatif de masculinité idéalisée - celle du soldat des armes de combat - que la littérature existante voit comme un bloc homogène emblématique de l'hégémonie masculine. L'article interroge cette thèse de l'homogénéité de l'image du combattant, à laquelle il propose de substituer l'analyse de sa diversité. Cette image est en effet composite : elle recèle diverses masculinités nées de l'intersection de la masculinité et de l'ethnicité, ou plus exactement de cultures ethniques d'organisation servant de base à la création d'autres versions légitimes capables de rivaliser avec l'image hégémonique. La recherche porte sur deux brigades d'infanterie de l'armée israélienne qui, si elles partagent les mêmes fonctions et le même type d'entraînement, n'en sont pas moins porteuses de cultures différentes, terreaux d'où émergent des masculinités divergentes. Le recours à la théorie de l'intersectionnalité permet de déconstruire l'image homogène du combattant et de mettre au jour des catégories additionnelles susceptibles de la diversifier. Si la Brigade parachutiste représente l'hégémonie masculine classique, l'autre brigade [Golani] en propose une version différente, et subordonnée. De plus, l'intersectionnalité révèle la lutte que livre Golani pour faire reconnaître cette autre conception de l'identité, de la masculinité et de la culture comme aussi légitime que la vision dominante de la masculinité.
Keywords : Israel Defence Force (IDF) ; combat soldier ; hegemonic masculinity ; gender ; ethnicity ; organizational culture ; Paratroopers ; Golani.
Mots-clés : Armée israélienne ; combattants ; hégémonie masculine ; genre , ethnicité ; culture de l'organisation ; Brigade parachutiste , Brigade Golani.
Citation
Kachtan, Dana Grosswirth, “Deconstructing the Military's Hegemonic Masculinity : An Intersectional Observation of the Combat Soldier”, Res Militaris, an online social science journal, ERGOMAS issue n°2, Women in the Military (Part Two), February 2016.